Les ancêtres « Laliberté » de Mathis et Malik
lien vers l'ancêtre Bernard Lainé
Les sujets
Malik Vincent (2010 - )
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Mathis Vincent (2007 - )
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Parents
Anik Vincent (1974 - )
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Aïeuls
Jeannine Laliberté (1942 - )
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Bisaïeuls
Jules-Félix Laliberté (1913 - 1997)
Jules est né le premier mars 1913 à Rivière du Loup dans le Bas St-Laurent. Au meilleur souvenir de Lucienne, son épouse, il aurait fréquenté l'école fort probablement pendant 5 ans. Vers 1930, la famille déménage à Québec puis, en 1932, avec ses parents et quelques membres de la famille, Jules déménage à Rollet, nouveau pays de colonisation. Quelques années plus tard, vers 1935, ne trouvant pas de cigarettes à Rollet (sic), Jules décide de retourner à Québec où il travaille comme matelot et cuisinier sur un bateau de transport de marchandise sur le fleuve St-Laurent (voir lettre de référence de la compagnie Vaillancourt de Québec daté du 9 août 1935, donnée à Anik par Jules quelques années avant son décès). Quelques années plus tard (peut-être 1936), il revient à Rollet. Le voyage se fait clandestinement sur un train de charbon au risque même de sa vie. Le 16 août 1938, à l'âge de 25 ans, il épouse Lucienne Roch âgée de 22 ans (voir "Histoire des "Roch" - ancêtres de Mathis & Malik"). Après leur mariage le couple vie sur une ferme où, entre 1941 et 1954, ils donnent naissance à 9 enfants, 5 filles et 4 garçons. La vie sur la ferme est difficile et très peu lucrative, Jules doit donc travailler à l'extérieur. Il œuvre tout d'abord à la construction de routes pour "la voirie", puis il revient à son métier de cuisinier travaillant pour divers groupes de prospection minière, classification des lots, etc. Ensuite, pendant une dizaine d'années, il travaille aux "travaux d'hiver" comme homme à tout faire et comme artisan peintre. Par la suite, il travaille au Parc Sim'Or de Rollet comme restaurateur et cuisinier. En 1976, il vend sa maison et sa ferme de Rollet et achète une maison mobile qu'il installe sur le terrain voisin de sa fille Michelle à Montbeillard Jules décède, à l'âge de 84 ans, le 4 mars 1997 à l'hôpital de Rouyn suite à 16 mois de maladie. Il est inhumé au cimetière de Montbeillard.
Trisaïeuls
Omer Laliberté (1877 - 1966)
Omer est né le 7 octobre 1877 à Ste-Croix, Lotbinière. Il devient orphelin de père à l'âge de 9 ans. Le premier juillet 1901, à l'âge de 23 ans, il épouse, à Lowell, Massachusetts, Léontine Girard âgée de 25 ans. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, après son mariage, Omer a vécu encore 3 ans aux Etats-Unis, où le couple a donné naissance à deux enfants soit Yvonne décédée à l'âge de 3 ans et Alma. En 1904, la petite famille revient au Canada et s'établit à Rivière-du-Loup où le couple donne naissance à onze autres enfants. De ces 13 enfants, 8 filles et 5 garçons, quatre décèdent en bas âge. En 1927 (mariage d'Alma), le couple est toujours à Rivière-du-Loup. Cependant, en 1931 (mariage de Juliette et Thomas) nous les retrouvons à Québec (paroisse St-Jean-Baptiste). C'est en 1932 que le couple et plusieurs des enfants déménagent à Rollet dans le cadre du plan de colonisation Gordon. C'est là qu'ils défrichent des terres de roches, bâtissent des maisons en bois rond, triment très dur et tentent vainement de vivre de la terre. Léontine décède, fort probablement d'un cancer de l'estomac, le 22 octobre 1946 à l'âge de 71 ans. Pour sa part, Omer décède, 20 ans plus tard, le 30 mars 1966 à l'âge de 88 ans, à l'hôpital de Macamic. Au moment de son décès, il habitait au "Lodge" du Parc Sim'or de Rollet. Il fut inhumé au cimetière du même endroit.
Aïeuls au 5e degré
Thomas Laliberté (1846 - 1887)
Thomas est né le premier octobre 1846 à Ste-Croix de Lotbinière où il y passa sa jeunesse. Le 19 octobre 1863 à Ste-Croix, à l'âge de 17 ans, il épouse Julie Legendre son aînée de 10 ans. Nous avons identifié 10 enfants du couple soit 5 filles et 5 garçons. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, Thomas a vécu toute sa vie à Ste-Croix où il était cultivateur. Il y décède le 26 juin 1887 à l'âge de 40 ans. Par la suite, Julie a probablement déménagé à Issoudun où elle décède 32 ans après Thomas, le 10 février 1919 à l'âge de 83 ans.
Aïeuls au 6e degré
Joseph Lainé-dit-Laliberté (1808 - 1962)
Joseph, l'aîné de la famille, est né le 15 mai 1808 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans où il vécut jusqu'à son mariage. Le 12 octobre 1830, à l'âge de 22 ans, il épouse, à St-Antoine-de-Tilly, Flavie Laroche âgée de 16 ans. Le couple s'établit alors à Ste-Croix de Lotbinière où ils auront leur 10 enfants soit: 2 filles et 8 garçons. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, Joseph a vécu le reste de sa vie à Ste-Croix où il est cultivateur. Flavie décède en 1862, à l'âge de 49 ans tandis que Joseph décède le 7 mars 1875, à Ste-Croix de Lotbinière à l'âge de 66 ans
Aïeuls au 7e degré
Joseph Lainé-dit-Laliberté (1787 - ?)
Joseph, l'aîné de la famille, est né le 30 janvier 1787 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans. Le 2 février 1807 à l'âge de 20 ans, il épouse en premières noces à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans Marie-Madeleine Blouin âgée de 15 ans et 11 mois. De ce premier mariage naissent 4 enfants, soit une fille et trois garçons. Marie-Madeleine décède le 16 juin 1818 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans à l'âge de 27 ans. Six ans plus tard, à l'âge de 37 ans, Joseph épouse en secondes noces le 23 août 1824 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans, Barbe Mercier âgée de 35 ans. De ce deuxième mariage naît un seul enfant, Pierre. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, Joseph a vécu à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans où il était agriculteur. Encore aujourd'hui, il nous est impossible de retracer les décès de Joseph et de Barbe.
Aïeuls au 8e degré
Joseph Lainé (1755 - 1820)
Joseph est né le 31 janvier 1755 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans. Le 25 novembre 1782, à l'âge de 27 ans, il épouse à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans Marie-Louise Emond âgée de 16 ans. De ce mariage, nous avons répertorié 9 enfants soit, 5 filles et 4 garçons. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, Joseph aurait vécu toute sa vie à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans, où il était agriculteur. Joseph décède le 21 mai 1820 à l'âge de 65 ans.
Aïeuls au 9e degré
Joseph-Marie Lainé-dit-Laliberté (1725 - 1772)
Joseph-Marie est né le 18 mars 1725 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans. Le 19 novembre 1753, à l'âge de 28 ans, il épouse à St-François-de-l'Île-d'Orléans Angélique Asselin âgée de 26 ans. De ce mariage, nous n'avons répertorié que 2 enfants, soit Joseph et Jean-Marie. Joseph-Marie, notre ancêtre, décède le 21 février 1760 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans à l'âge de 34 ans après seulement 6 ans de mariage. Un an plus tard, Angélique se remarie à Jean-Marie Emond. Celle-ci décède le 24 mars 1772 à l'âge de 44 ans.
Aïeuls au 10e degré
Pierre Lainé (1689 - 1782)
Pierre est baptisé à St-François-de-l'Île-d'Orléans le 17 août 1689. Il est né la veille. Selon les naissances de ses frères et sœurs, il est fort probable que ses parents résidaient toujours à St-Jean à ce moment même s'il fut baptisé à St-François. Le 30 janvier 1720, à l'âge de 21 ans, il épouse à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans Marguerite Plante âgée d'environ 18 ans. De ce mariage, nous avons répertorié 12 enfants, soit 5 filles et 7 garçons dont au moins 3 sont décédés en bas âge. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, Pierre aurait vécu toute sa vie à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans où il décède 26 février 1748 à l'âge de 58 ans. Marguerite décède à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans en 1782 à l'âge d'environ 88 ans.
Aïeuls au 11e degré
Bernard Lainé dit Laliberté (1656 - 1715)
Bernard serait né le 27 avril 1656 à Chatelaudren en Bretagne, France (aujourd'hui, arrondissement: St-Brieuc / département: Côtes-d'Armor / région: Bretagne / pays: France) Ses parents sont Gilles (ou Guillaume) Lainé et Luce Léonard. Selon les meilleures informations, il arrive à l'Île-d'Orléans vers 1678 et s'installe à St-Jean de l'Île d'Orléans. Le 14 mars 1679, Bernard passe, devant le notaire Becquet de Québec, un contrat de mariage avec Jeanne Norice (fille de Marin Norice et Antoinette Lamoureux). Ce contrat sera annulé quelque temps plus tard. La même année (probablement le 25 avril 1679), âgé de 23 ans, il épouse dans la région de Québec (acte et contrat perdus) Anne Dionne fille d'Antoine Dionne et de Catherine Ivory. Elle est alors âgée de 14 ans. De ce mariage, nous avons répertorié 15 enfants, soit 7 filles, 6 garçons et des jumeaux de sexe inconnu morts à la naissance. Selon les différents actes de naissance et de mariage des enfants, Bernard aurait vécu toute sa vie à l'Île-d'Orléans où il était agriculteur. Il décède le 24 octobre 1715 à St-Jean-de-l'Île-d'Orléans à l'âge de 59 ans tandis que Anne décède le 11 octobre 1728 à l'âge de 63 ans.
Écoutons finalement Michel Langlois auteur du Dictionnaire biographique des ancêtres québécois, 1608-1700 nous parler de Bernard Lainé:
"Baptisé le 27 avril 1656 à Chastelauden en Bretagne, fils de Guillaume Laisné et de Luce Lesnard, il contracte mariage devant le notaire Becquet, le mardi 14 mars 1679, avec Jeanne Nourice, fille de Marin Nourrice et d'Antoinette Lamoureux. Ce contrat est annulé par la suite. Il épouse, au mois d'avril 1679, Anne Dionne, née à Québec, le lundi 27 juillet 1665, fille d'Antoine Dionne et de Catherine Ivory. De leur union naissent quinze enfants.
Il est au pays dès 1678. Il travaille comme domestique chez Marin Nourice et contracte mariage en mars 1679 avec sa fille Jeanne Nourrice. Mais à compter du 30 août 1679, il s'engage envers Christophe Martin. Le 25 octobre 1679, Marin Nourice le fait comparaître devant le bailli de l'île d'Orléans. Il lui réclame six mois de pension à 15 livres par mois et 50 livres pour des marchandises qu'il lui a fournies et en dédommagement pour avoir annulé le contrat de mariage avec sa fille. Il répond qu'il est demeuré six à sept mois chez Nourice. Il y travaillait comme domestique à 10 livres par mois dont il réclame le paiement. Il demande également que Nourice lui rende ses hardes et habits comme il était mentionné dans un mémoire qu'il remet au bailli. Quant au contrat de mariage, il l'a annulé parce qu'il s'est engagé à travailler chez le sieur Martin. Au terme du procès. Marin Nourice doit lui remettre 60 livres et 10 sols pour ses gages, sur quoi, on déduit 10 livres 2 sols et 6 deniers qu'il doit à Nourice et 10 livres pour dédommager Jeanne Nourice. Insatisfait de la sentence du bailli, Marin Nourice va en appel à la Prévôté de Québec, le 20 août 1680. Bernard Laisné est condamné à payer 30 livres en dédommagement à Jeanne Nourrice, en raison de l'annulation de leur contrat de mariage. Insatisfait du jugement rendu contre lui à la Prévôté de Québec, il en appelle au Conseil Souverain le 16 février 1682. Malheureusement on ne connaît pas la conclusion de cette affaire.
Au recensement de 1681, il habite à Sainte-Famille de l'île d'Orléans chez ses beaux-parents Antoine Dionne et Catherine Ivory dont il a marié la fille en avril 1679. À la suite de ce mariage, ses beaux-parents s'engagent à le loger et à le nourrir avec son épouse et ses enfants à naître durant quatre ans, depuis le 25 avril 1679 au 25 avril 1683. Au terme de ces quatre années, pour les récompenser de leur travail, ils s'engagent à leur céder leur terre et leur habitation de Sainte-Famille de l'île d'Orléans ainsi que deux jeunes boeufs, une vache et seize minots de blé, deux cochons « nourritureaux », six poules et un coq, de même que des outils et des ustensiles. Au terme de ces quatre années, d'un commun accord, ils annulent le contrat de 1680. Il réclame la moitié de ce qui reste des grains de la dernière récolte, plus deux cochons et deux vaches, la moitié de la viande qui reste, ses hardes et celles de sa femme et 120 livres en compensation du travail réalisé durant ces quatre années. Il achète ensuite d'Elie-Joseph Gauthier, le 30 janvier 1685, une terre de trois arpents de front du côté sud de l'île d'Orléans. Il la paye 100 livres et verse 40 livres comptant lors de l'achat. Deux mois plus tard, il se fait concéder par le sieur de Villeray la terre de trois arpents de front, voisine de la sienne, au même endroit (voir la note ci-bas).
Le 11 octobre 1689,
il est condamné à payer 32 livres à Gabriel Duprat. Il termine ses jours sur
cette habitation de la paroisse Saint-Jean de l'île d'Orléans. Le 2 avril 1707,
il doit 294 livres et 18 sols à Guillaume Gaillard pour des marchandises que
son épouse a commandées en 1703 et 1704. Il décède à Saint-Jean de l'île
d'Orléans le 24 octobre 1715 et y est inhumé le même jour."
Note: Encore aujourd'hui, on peut voir la maison ancestrale de Bernard Lainé au 3801 chemin Royal à St-Jean, Île d'Orléans