Les ancêtres « Vincent » de Mathis et Malik

 

 

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lien vers l'ancêtre Pierre Vincent

Les sujets

Malik Vincent (2010 - )

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Mathis Vincent (2007 - )

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Parents

Anik Vincent (1974 - )

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Aïeuls

Serge Vincent (1944 - )

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Bisaïeuls

Dangeville Vincent (1895 - 1972)

    Dangeville est né le 2 juillet 1895 à St-Guillaume-d'Upton. Sur son acte de naissance, il est inscrit sous le prénom de Langeville, mais tout au long de sa vie, il utilisera le nom de Dangeville. Il serait arrivé à Ville-Marie vers 1922. Le 8 novembre 1923 il achète avec son frère Adélard de Arthur Allard, une usine de fabrication d'eau gazeuse (je possède une copie du contrat). Au début de 1924, le 8 janvier il passe devant le notaire Albert Guay de Ville-Marie, un contrat d'association avec son frère Adélard pour exploiter la fabrique d'eau gazeuse acheté l'année précédente (j'ai aussi une copie de ce contrat). On ne sait pas si Dangeville a vécu à St-Rosaire ou / et à Montréal avec sa famille ou s'il déménage directement de St-Guillaume à Ville-Marie. Le 24 mai 1933, à l'âge de 37 ans, il épouse à Ville-Marie Cécile Héroux âgée alors de 22 ans (voir "Histoire des "Héroux" - ancêtres de Mathis & Malik"). Ils firent leur voyage de noce à Mattawa en septembre 1934 avec Gérard, le frère de Cécile, et Noëlla Lafond, son épouse. Après son mariage Dangeville, travailla dans divers commerces de Ville-Marie, entre autres chez Roméo St-Cyr, Roméo Laneuville, Larivière et frères et peut-être d'autres. En 1935 le couple déménage à Rollet. Là, Dangeville travaille au magasin Lafrenière et comme garde-feu à Moose-Bay. En 1939, il achète d'Eva Dubois le bureau de poste de Rollet et devient alors maître de poste. En 1940, il agrandit la maison achetée d'Eva pour en faire un restaurant, le Café Rollet et en 1942 il ajoute un second étage afin d'adjoindre à leur commerce la location de chambres. C'est à Rollet que les trois enfants du couple soit Paul-André, Gabriel et Serge naquirent. En 1960, au soixante-cinquième anniversaire de naissance de Dangeville le titre de maître de poste passe à Cécile son épouse mais Dangeville continu de travailler au bureau de poste. En février 1965, le couple vend le commerce à Roger Morin et Liliane Ethier. Ils se construisent alors une nouvelle maison sur le terrain voisin du restaurant où ils demeurèrent jusqu'à leur décès. Dangeville décède le 2 février 1972 à l'âge de 76 ans à l'hôpital de Rouyn-Noranda et fut inhumé au cimetière de Rollet. Pour sa part, Cécile décède le 20 mars 2003 dans sa maison tel qu'en était son désire. 

Trisaïeuls

Adélard Vincent (1864 - 1940)

    Adélard est né le 14 novembre 1864 à St-Guillaume-d'Upton. Le 29 février 1892, à l'âge de 27 ans, il épouse à St-Guillaume-d'Upton Aglaé Falardeau âgée de 18 ans. Le couple a eu 17 enfants, soit 10 garçons et 7 filles. Six de ces enfants décédèrent avant l'âge de 2 ans. De plus, Isodoria décéda à Montréal à l'âge de 15 ans et Berthe à Ville-Marie à l'âge de 26 ans. Deux de ses enfants (Adélard et Dangeville) s'établirent en Abitibi-Témiscamingue. Les autres, 3 filles (Anita, Anna et Thérèse) et 4 garçons (Emile, Laurent, Gonzague, et Edgard) s'établirent à Montréal. Adélard vécu à St-Guillaume une cinquantaine d'années où, selon les registres, il était cultivateur. En 1916, on le retrouve à St-Rosaire, cté Artabaska (naissance de Thérèse) et en 1927 on le retrouve à Montréal (décès de Isidoria, et mariage de Anita). Il y a travaillé comme journalier et y vécu jusqu'à son décès le 25 avril 1940. Aglaé décède vers la fin des années '50 à Montréal.

Aïeuls au 5e degré

Henry Vincent (1826 - 1899)

    Henry est né le 30 mars 1826 et fut baptisé à Maskinongé. Par contre plusieurs de ses frères et sœurs naquirent et furent baptisés à la Rivière du Loup de Louiseville tout prêt de Maskinongé. Entre 1836 et 1848, Charles le père de Henry déménagea à St-Guillaume-d'Upton avec sa famille. Le 19 février 1855 à l'âge de 29 ans Henry épouse à St-Guillaume-d'Upton, Elisabeth Bruneau né à St-Hugues et âgé de 19 ans. Nous avons identifié 12 enfants du couple soit 7 filles et 5 garçons. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, Henry aurait vécu toute sa vie à St-Guillaume-d'Upton où il aurait été cultivateur. Il y décéda le 30 décembre 1899 à l'âge de 73 ans. 

Aïeuls au 6e degré

Charles Vincent (1797 - 1884)

    Charles est né le 3 mai 1797 à Louiseville. Il fut baptisé à la paroisse St-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup de Louiseville. Le 8 février 1819 à l'âge de 21 ans Charles épouse à Louiseville Reine Desjarlais née elle aussi à Louiseville et âgé de 21 ans. Nous avons identifié 12 enfants au couple soit 4 filles et 8 garçons. Au moins 3 d'entre-eux sont décédés en bas âge. Selon les différents actes de naissance et de mariage de ses enfants, Charles aurait vécu à Louiseville jusqu'à au moins 1836 (naissance de son dernier enfant) où il est forgeron. En 1848 sa fille Edwidge se marie à St-Guillaume-d'Upton. On peut donc en conclure qu'il déménagea à St-Guillaume entre 1836 et 1848. A cet endroit, les différents documents lui attribuent le métier de cultivateur. Il décéda le 5 mars 1884 à Gracefield, Gatineau où vivent aussi sa fille Edwidge et son fils Michel. 

Aïeuls au 7e degré

Pierre Vincent (1762 - 1843)

    Pierre est né en 1762 dans les colonies anglaises des Etats-Unis, fort probablement dans la région de Boston suite à la déportation des Acadiens de 1755. Le 5 septembre 1766, à l'âge de quatre ans et demi, il fut baptisé sous condition à la paroisse Notre-Dame de la ville de Québec. Le 16 avril 1787 à l'âge de 25 ans Pierre épouse en premières noces à Louiseville Madeleine Vanasse-Vertefeuille née à Louiseville et âgée de 24 ans. Celle-ci était alors veuve de Pierre Grenier. Du mariage de Pierre et Madeleine, nous avons identifié 6 filles et 4 garçons. Après son retour au Québec vers 1767, Pierre vécu à Québec, Yamachiche et surtout à Louiseville où, avec Madeleine, ils donnèrent naissance à tous leurs dix enfants et où la plupart de ceux-ci se marièrent. Selon les actes de naissance et de mariage de certains de ses enfants Pierre aurait été alors cultivateur. Après le décès de Madeleine le 4 novembre 1817, Pierre épousa en secondes noces le 23 juillet 1821 à l'âge de 59 ans, Théotiste Lariau-Lafontaine elle-même âgée de 63 ans. Pierre décéda le 8 avril 1843 à Ste-Ursule, Maskinongé à l'âge de 81 ans. 

Aïeuls au 8e degré

Joseph Vincent (1724 - 1800)

    Joseph est né entre 1724 et 1728 à Pigiguit en Acadie. Vers 1752 (± 2 ans) il épouse en premières noces en Acadie Marie Daigre née en 1727 à Pigiguit. De ce mariage naquirent deux enfants à Pigiguit soit: Joseph et Marguerite. Lors du Grand Dérangement de 1755, Joseph fut déporté fort probablement dans la région de Boston aux Etats-Unis. Le 18 avril 1759 à Boston, Massachusetts, à l'âge d'environ 33 ans, il épouse en deuxième noce Marie-Jeanne Benoit, née en 1725 à Grand-Pré en Acadie. De ce mariage trois enfants (Françoise, Pierre et Simon) naquirent dans la région de Boston. Vers 1766 Joseph revient au Québec à Yamachiche ou il donne naissance à un quatrième enfant (Marguerite). Le 20 septembre 1766 son mariage fut réhabilité à Trois-Rivières. Il décède le 18 décembre 1800 à Louiseville.  

Aïeuls au 9e degré

Pierre Vincent (1693 - 1764)

    Pierre est né à Pigiguit en Acadie en 1693.  Le 26 novembre 1714 à l'âge de 21 ans il épouse à Grand Pré en Acadie, Marie Granger âgée de 20 ans. Nous avons répertorié 8 enfants au couple soit 4 filles et 4 garçons. Parmi ses enfants, Pierre a eu 2 conjointes, Marie-Madeleine trois et Joseph deux. Pierre aurait vécu toute sa vie à Pigiguit. Il y décéda le 9 janvier 1764 à l'âge de 71 ans. 

Aïeuls au 10e degré

Pierre Vincent (1669 - 1732)

    Pierre est né à Port-Royal en Acadie en 1669, En 1690 ou 1692 il épouse Jeanne Trahan, née à Port-Royal en 1674. Nous avons identifié 7 enfants au couple soit 5 filles et 2 garçons tous nés à Pigiguit en Acadie où Pierre aurait vécu une bonne partie de sa vie. Il y décède en 1732 à l'âge de 63 ans. 

Aïeuls au 11e degré

Pierre Vincent (1628 - 1686)

    Selon les meilleures informations recueillies, Pierre serait né 1631 à Martaizé, France (aujourd'hui, département: Vienne / région: Poitou / pays: France). Son père serait René Vincent et sa mère se prénommait Jeanne, de nom inconnu encore aujourd'hui. Il aurait immigré à Port-Royal en Acadie vers 1654 à l'âge de 23 ans. En 1662 âgé alors de 31 ans, il épouse Anne Gaudet, âgée elle de seulement 17 ans, étant née en 1645 à Port-Royal. Les six enfants du couple Vincent-Gaudet que nous avons répertorié soient 2 filles et 4 garçons sont tous nés à Port-Royal entre 1664 et 1676. Pierre décède en 1677 à Port-Royal en Acadie.

    Suite au Grand Dérangement de 1755 on retrouve des descendants de Pierre un peu partout en Amérique. Lors de mes travaux en généalogie, j'ai répertorié quelques 1368 descendants de Pierre nés sous le vocable "Vincent". De ces 1368, quelques 688 (les descendants de Pierre Vincent et Catherine Galmont) ont vécus en Louisiane, 232 (les descendants de Pierre Vincent et Madeleine Babin) ont vécus dans la région de Nicolet au Québec et quelques 311 (les descendants de Joseph Vincent, Marie Daigre et Jeanne Benoit) dans la région de Yamachiche où notre ancêtre Joseph et sa deuxième épouse Marie-Jeanne Benoit se sont établis vers 1767 après leur mariage à Boston en 1759.

    Finalement, écoutons le père Adrien Bergeron auteur de "Le grand arrangement des Acadiens au Québec" nous parler un peu de l'effet que le Grand Dérangement a eu sur les descendants de Pierre Vincent:

"De là (Port-Royal) trois de ces fils, Michel, Pierre et Clément iront s'établir à Pigiguit qui devient ainsi le lieu sacré de leur prolifique dynastie. C'est là aussi, malheureusement, que la cruelle diaspora de 1755 allait avoir beau jeu à s'emparer du gros d'entre eux pour les éparpiller en toutes directions océaniques : la plupart rele­vant de la troisième et quatrième génération. Ainsi, pour citer des cas spécifiques, Antoine III, après avoir vu son épouse Magdeleine Landry, mourir en Virginie, finira par aboutir à Saint-Malo de France ; de même, Pierre III, son frère, par­viendra au futur Québec durant que son épouse et ses enfants auront été conduits dans ce qu'on pourrait appeler le camp-de-concentration d'Halifax ; en même temps, leur commun frère Jean III, alors que toute sa famille croupissait de misère et de désolation en ce même Halifax, allait mourir de peine et d'é­puisement à Miramichi, parmi d'innombrables compatriotes expatriés, pour ainsi dire, dans leur propre patrie.

Durant ce temps, Joseph III quittait aussi ce monde dans « les maisons de misère » de Liverpool, en Angleterre, sa veuve et ses enfants devant être, plus tard, transportés à Belle-Isle-en-mer ; mêmes choses allaient fondre sur Charles III — Liverpool, Belle-Isle, années 1756 et 1767 en plus douloureux encore, puisque le père et la mère succomberaient à la mort au dit lieu d'exil, Liverpool.

Par comparaison, on peut aisément mesurer « le bonheur relatif » qui échut à « d’autres malheureux captifs » d'avoir pu finalement «se réfugier » au Québec, soit en fuyant d'Acadie avant qu'on les prît, soit après des années d'exil ici ou là, en voyant les portes du Canada 1764 s'ouvrir enfin à leurs sup­plications éplorées. La grande Histoire vous en dira assez sur ce compte sans qu'il s'impose de vous le redire ici.

Selon toute apparence, néanmoins, c'est plutôt en Vieille qu'en Nouvelle Angleterre que les Vincent ont été déportés, car sur les longues Listes generalles des familles Acadiene (sic) ac­tuellement (c.a.d. en 1763) respanduees (sic) à la Nouvelle Angleterre, Gouvernement de Boston,... Province de Massachusset, je n'ai pu discerner que ceux-ci : «Joseph Vainsant (fils de Pierre IV + de Marie Granger, de Pigiguit), sa (seconde) femme Jeanne (soit Marie-Jeanne Benoît) avec deux garçons (Pierre et Simon) et 2 filles (Marguerite du 1°- et Françoise du 2°)»... Vous pourrez vous-mêmes vérifier ces dires dans le Rap­port sur les Archives de France relatives à l'Histoire du Canada, publié à Ottawa en l'année 1911 : page 638."

 

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